Charles Perrault. La Belle au bois dormant. Книга для чтения на французском языке бесплатное чтение
Введение
« Спящая красавица» одна из самых популярных сказок французского писателя Шарля Перро. Легенда о спящей красавице известна в Европе задолго до литературной обработки именитого сказочника. Сказка была написана им ещё в XVII веке, а двести лет спустя её переписали братья Гримм. Русский вариант сказки известен под названием «Спящая царевна», и написал её Василий Андреевич Жуковский. Сказка и сегодня продолжает учить всех добру, надежде на лучшее. По сюжету сказки созданы балетные постановки, художественные и мультипликационные фильмы.
Книга для чтения « La Belle au bois dormant » представляет собой дидактизацию текста сказки, с целью развития навыков чтения, понимания прочитанного, обогащения и активизации лексического запаса, формирования грамматических и лексико-грамматических навыков; навыков самостоятельной работы, самоконтроля, работы со справочными материалами.
Книга состоит из нескольких частей. В 1-ой части дается предтекстовая, текстовая и послетекстовая работа: чтение самого текста сказки, работа над грамматикой текста, ответы на вопросы. Во 2-ой части представлена работа над описанием иллюстраций книги и чтением инфографии сказки.
В разделе «Грамматика» разбираются такие времена изъявительного наклонения, как простое будущее (futur simple), простое и сложное прошедшее (passé composé и passé simple), приводится таблица других времён глаголов сказки.
В помощь при выполнении заданий и упражнений предлагаются всевозможные справочные материалы.
Справочник заданий: предлагает перевод всех заданий книги для чтения. Лексический справочник: представляет собой тематически организованный русско-французский словарик: герои сказки, места событий, действия и состояния героев и важные детали сказки.
Грамматический справочник: даёт возможность разобраться в грамматических сложностях текста. Предлагает справочный материал по теме времена изъявительного наклонения. Дает некоторые пояснения относительно условного и сослагательного наклонений. Весь грамматический материал тесно связан с текстом сказки и иллюстрирован примерами.
Книга для чтения предлагает богатый наглядный материал в виде картинок и таблиц. В конце книги даются ответы к заданиям и упражнениям.
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(очаг; сетовать, жаловаться; предсказывать, предвидеть, догадываться; опускаться, осесть, упасть; веретено; спиралью; на свой манер, по-своему; колдовство, злые чары; готовить еду; фыркать; ученик повара; никто, ничто ни одна)
Nommez les infinitifs et les temps (présent, imparfait, passé simple, futur simple) des verbes et retrouvez leurs traductions !
(se promener – прогуляться, пройтись; mettre au monde – родить; vouloir – желать; vivre – жить; pouvoir – мочь; avoir peur – бояться; avoir – иметь; entrer – входить)
1. Lisez ce fragment et dites ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils feront dans la suite du conte!
La reine et le roi ont organisé une grande fête. – La reine et le roi organiseront une grande fête.
Une des douze fées invitées à la fête a offert à la princesse la vertu. – Une des douze fées invitées à la fête offrira à la princesse la vertu.
Il était une fois un roi et une reine. Chaque jour ils se lamentaient : « Ah ! si seulement nous avions un enfant. » Mais d'enfant, point. Un jour que la reine était au bain, une grenouille bondit hors de l'eau et lui dit : « Ton vœu sera exaucé. Avant qu'une année soit passée, tu mettras au monde une fillette. » Ce que la grenouille avait prédit arriva. La reine donna le jour à une fille. Elle était si belle que le roi ne se tenait plus de joie. Il organisa une grande fête. Il ne se contenta pas d'y inviter ses parents, ses amis et connaissances, mais il invita aussi des fées afin qu'elles fussent favorables à l'enfant. Il y en avait treize dans son royaume. Mais, comme il ne possédait que douze assiettes d'or pour leur servir un repas, l'une d'elles ne fut pas invitée.
2. Lisez ce fragment et dites ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils feront dans la suite du conte!
La treizième fée s'est écriée d'une forte voix : « La fille du roi, dans sa quinzième année, se piquera à un fuseau et tombera raide morte. » – La treizième fée s'écriera d'une forte voix : « La fille du roi, dans sa quinzième année, se piquera à un fuseau et tombera raide morte. »
Chez une grand-mère la princesse a touché le fuseau et s’est piquée au doigt. – Chez une grand-mère la princesse touchera le fuseau et se piquera au doigt.
La fête fut magnifique. Alors qu'elle touchait à sa fin, les fées offrirent à l'enfant de fabuleux cadeaux : l'une la vertu, l'autre la beauté, la troisième la richesse et ainsi de suite, tout ce qui est désirable au monde. Comme onze des fées venaient d'agir ainsi, la treizième survint tout à coup. Elle voulait se venger de n'avoir pas été invitée. Sans saluer quiconque, elle s'écria d'une forte voix : « La fille du roi, dans sa quinzième année, se piquera à un fuseau et tombera raide morte. » Puis elle quitta la salle. Tout le monde fut fort effrayé. La douzième des fées, celle qui n'avait pas encore formé son vœu, s'avança alors. Et comme elle ne pouvait pas annuler le mauvais sort, mais seulement le rendre moins dangereux, elle dit : « Ce ne sera pas une mort véritable, seulement un sommeil de cent années dans lequel sera plongée la fille du roi. » Le roi, qui aurait bien voulu préserver son enfant adorée du malheur, ordonna que tous les fuseaux fussent brûlés dans le royaume. Cependant, tous les dons que lui avaient donnés les fées s'épanouissaient chez la jeune fille. Elle était si belle, si vertueuse, si gentille et si raisonnable que tous ceux qui la voyaient l'aimaient.
Il advint que le jour de sa quinzième année, le roi et la reine quittèrent leur demeure. La jeune fille resta seule au château. Elle s'y promena partout, visitant les salles et les chambres à sa fantaisie. Finalement, elle entra dans une vieille tour. Elle escalada l'étroit escalier en colimaçon et parvint à une petite porte. Dans la serrure, il y avait une clé rouillée. Elle la tourna. La porte s'ouvrit brusquement. Une vieille femme filant son lin avec application était assise dans une petite chambre.
« Bonjour, grand-mère, dit la jeune fille. Que fais-tu là ?
– Je file, dit la vieille en branlant la tête.
– Qu'est-ce donc que cette chose que tu fais bondir si joyeusement ? » demanda la jeune fille.
3. Lisez ce fragment et dites ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils feront dans la suite du conte !
Le cuisinier et le marmiton se sont endormis. – Le cuisinier et le marmiton s’endormiront.
Tout le palais et tout autour du palais s’est endormi. – Tout le palais et tout autour du palais s’endormira.
Elle s'empara du fuseau et voulut filer à son tour. À peine l'eut-elle touché que le mauvais sort s'accomplit : elle se piqua au doigt. À l'instant même, elle s'affaissa sur un lit qui se trouvait là et tomba dans un profond sommeil. Et ce sommeil se répandit sur l'ensemble du château. Le roi et la reine, qui venaient tout juste de revenir et pénétraient dans la grande salle du palais, s'endormirent. Et avec eux, toute la cour. Les chevaux s'endormirent dans leurs écuries, les chiens dans la cour, les pigeons sur le toit, les mouches contre les murs. Même le feu qui brûlait dans l'âtre s'endormit et le rôti s'arrêta de rôtir. Le cuisinier, qui était en train de tirer les cheveux du marmiton parce qu'il avait raté un plat, le lâcha et s'endormit. Et le vent cessa de souffler. Nulle feuille ne bougea plus sur les arbres devant le château. Tout autour du palais, une haie d'épines se mit à pousser, qui chaque jour devint plus haute et plus touffue. Bientôt, elle cerna complètement le château, jusqu'à ce qu'on n'en vît plus rien, même pas le drapeau sur le toit.
Dans le pays, la légende de la Belle au bois dormant – c'est ainsi que fut nommée la fille du roi – se répandait. De temps en temps, des fils de roi s'approchaient du château et tentaient d'y pénétrer à travers l'épaisse muraille d'épines. Mais ils n'y parvenaient pas. Les épines se tenaient entre elles, comme par des mains. Les jeunes princes y restaient accrochés, sans pouvoir se détacher et mouraient là, d'une mort cruelle.
Au bout de longues, longues années, le fils d'un roi passa par le pays. Un vieillard lui raconta l'histoire de la haie d'épines. Derrière elle, il devait y avoir un château dans lequel dormait, depuis cent ans, la merveilleuse fille d'un roi, appelée la Belle au bois dormant. Avec elle dormaient le roi, la reine et toute la cour. Le vieil homme avait aussi appris de son grand-père que de nombreux princes étaient déjà venus et avaient tenté de forcer la haie d'épines ; mais ils y étaient restés accrochés et y étaient morts d'une triste mort. Le jeune homme dit alors : « Je n'ai peur de rien, je vais y aller. Je veux voir la Belle au bois dormant. »
4. Lisez ce fragment et dites ce qu’ils ont fait !
Le prince retrouvera la princesse, se penchera et lui donnera un baiser. – Le prince…
Le prince et la princesse se marieront et vivront heureux jusqu’à leur mort. – Le prince et la princesse…
Le bon vieillard voulut l'en empêcher, mais il eut beau faire, le prince ne l'écouta pas. Or, les cent années étaient justement écoulées et le jour était venu où la Belle au bois dormant devait se réveiller. Lorsque le fils du roi s'approcha de la haie d'épines, il vit de magnifiques fleurs qui s'écartaient d'elles-mêmes sur son passage et lui laissaient le chemin. Derrière lui, elles reformaient une haie. Dans le château, il vit les chevaux et les chiens de chasse tachetés qui dormaient. Sur le toit, les pigeons se tenaient la tête sous l'aile. Et lorsqu'il pénétra dans le palais, il vit les mouches qui dormaient contre les murs. Le cuisinier, dans la cuisine, avait encore la main levée comme s'il voulait attraper le marmiton et la bonne était assise devant une poule noire qu'elle allait plumer. En haut, sur les marches du trône, le roi et la reine étaient endormis. Le prince poursuivit son chemin et le silence était si profond qu'il entendait son propre souffle. Enfin, il arriva à la tour et poussa la porte de la petite chambre où dormait la Belle.
Elle était là, si jolie qu'il ne put en détourner le regard. Il se pencha sur elle et lui donna un baiser. Alors, la Belle au bois dormant s'éveilla, ouvrit les yeux et le regarda en souriant. Ils sortirent tous deux et le roi s'éveilla à son tour, et la reine, et toute la cour. Et tout le monde se regardait avec de grands yeux.
Dans les écuries, les chevaux se dressaient sur leurs pattes et s'ébrouaient ; les chiens de chasse bondirent en remuant la queue. Sur le toit, les pigeons sortirent la tête de sous leur aile, regardèrent autour d'eux et s'envolèrent vers la campagne. Les mouches, sur les murs, reprirent leur mouvement ; dans la cuisine, le feu s'alluma, flamba et cuisit le repas. Le rôti se remit à rissoler ; le cuisinier donna une gifle au marmiton, si fort que celui-ci en cria, et la bonne acheva de plumer la poule.